🌍 Et si votre cerveau Ă©tait dĂ©jĂ  prĂȘt pour affronter le monde d’aujourd’hui ?

Il suffit de regarder une journée typique pour comprendre à quel point nos cerveaux sont sollicités.
Des notifications qui s’empilent, des dĂ©cisions Ă  prendre dans l’urgence, des rĂ©unions qui s’enchaĂźnent 

RĂ©sultat : beaucoup d’entre nous ont l’impression d’ĂȘtre dĂ©passĂ©s. Pourtant, la bonne nouvelle est lĂ  : notre cerveau est dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© pour faire face.
Encore faut-il savoir comment l’utiliser …

🧠 Le cerveau : une machine ancienne dans un monde moderne

Notre cerveau est le fruit de millions d’annĂ©es d’évolution. Il a appris Ă  chasser, Ă  survivre, Ă  s’adapter, pas nĂ©cessairement Ă  rĂ©pondre Ă  200 mails par jour.
Mais cela ne veut pas dire qu’il est dĂ©passĂ© : il est incroyablement plastique, c’est-Ă -dire capable de se reconfigurer, d’apprendre et de crĂ©er de nouveaux chemins neuronaux.

Pour prendre une analogie, sa plasticitĂ© ressemble au rĂ©agencement d’un rĂ©seau de routes : chaque expĂ©rience ou apprentissage permet de crĂ©er de nouveaux trajets ou d’élargir des axes existants.

Chaque jour, ses 86 milliards de neurones communiquent Ă  coups d’impulsions Ă©lectriques et de neurotransmetteurs comme la dopamine ou la sĂ©rotonine. Ces Ă©changes constants permettent de penser, ressentir, dĂ©cider.
Le problĂšme ? Cette “centrale Ă©lectrique” consomme beaucoup : 20 % de l’énergie du corps pour seulement 2 % du poids. D’oĂč cette fatigue mentale que nous ressentons souvent.

Mais quand on comprend ses rÚgles de fonctionnement, on peut économiser son énergie mentale au lieu de la gaspiller.

🔼 Le cerveau, machine Ă  prĂ©dire

Le cerveau anticipe sans cesse le monde, compare ses prédictions à la réalité, puis ajuste.
Quand tout est prĂ©visible, notre cerveau est serein. Quand tout change, il se met en mode alerte. Or, aujourd’hui, le monde change Ă  une vitesse vertigineuse : crises, flux d’informations, injonctions multiples.
Notre cerveau n’a pas Ă©voluĂ© aussi vite. Il essaie de prĂ©dire 
 l’imprĂ©visible. Et c’est ce qui le fatigue.

âžĄïž Bonne nouvelle : on peut entraĂźner notre cerveau Ă  mieux gĂ©rer l’incertitude.
Comment ? En stimulant sa flexibilitĂ© cognitive – la capacitĂ© Ă  passer d’une activitĂ© Ă  l’autre sans erreur ni perte d’efficacitĂ© : apprendre, expĂ©rimenter, prendre du recul, rĂ©flĂ©chir.
Un cerveau flexible est plus rĂ©silient et crĂ©atif, il s’adapte mieux aux changements et il consomme moins d’énergie.

💡 Nos Ă©motions ne sont pas nos ennemies

On croit souvent qu’il faut “contrĂŽler” ses Ă©motions pour ĂȘtre rationnel. C’est faux.
Les Ă©motions guident nos dĂ©cisions : elles servent de boussole pour Ă©valuer les situations. Antonio Damasio, cĂ©lĂšbre neuroscientifique l’a exprimĂ© dans son livre « L’erreur de Descartes » paru en 1994 : sans Ă©motions, nos dĂ©cisions deviennent incohĂ©rentes.

La peur nous avertit d’un danger, la joie nous ouvre Ă  la crĂ©ativitĂ©, la curiositĂ© nous pousse Ă  explorer.
Les Ă©motions positives Ă©largissent notre champ d’attention et nous rendent plus ingĂ©nieux.

👉 Cultiver des Ă©motions positives (gratitude, humour, fiertĂ©, joie simple) n’est pas du « dĂ©veloppement personnel naĂŻf », c’est de l’hygiĂšne cognitive.

Autre point important dans le mĂȘme registre : culturellement on associe vite les questions psychologiques Ă  des seuls problĂšmes d’humeur ou d’états d’ñme (« avec de la fermetĂ©, ça lui remettrait les idĂ©es en place ! »). Cela est mĂ©connaĂźtre le dialogue permanent entre le corps et le cerveau.

Nos pensĂ©es, Ă©motions et comportements ne sont pas que des abstractions : elles et ils modulent en temps rĂ©el notre biochimie (hormones, neurotransmetteurs), qui, Ă  son tour, influence notre humeur, notre Ă©nergie, nos capacitĂ©s cognitives, Ă©motionnelles et comportementales. Un cercle vertueux – ou vicieux – s’installe ainsi entre psychologie et physiologie. Par exemple, un conflit non rĂ©solu au travail peut faire monter le cortisol, altĂ©rant concentration et patience, tandis qu’un projet abouti stimule la dopamine, renforçant motivation et crĂ©ativitĂ©. Il en va de mĂȘme dans la vie privĂ©e.

⚙ Attention et mĂ©moire : nos super-pouvoirs fragiles

Notre cerveau n’est pas multi-tĂąche, qu’on soit homme ou femme (attention aux neuro-mythes !) : il traite une tĂąche aprĂšs l’autre, mĂȘme si notre capacitĂ© Ă  basculer d’une tĂąche Ă  l’autre peut nous faire croire l’inverse. L’attention et la mĂ©moire de travail sont au cƓur de ce mĂ©canisme de flexibilitĂ© cognitive.

L’attention est la capacitĂ© du cerveau Ă  sĂ©lectionner, focaliser et maintenir ses ressources cognitives sur une information, une tĂąche ou un stimulus prĂ©cis, en filtrant les distractions. Elle repose sur des rĂ©seaux neuronaux spĂ©cifiques et peut ĂȘtre volontaire (contrĂŽlĂ©e) ou automatique (rĂ©flexe). Autrement dit : votre attention est une sorte de projecteur qui Ă©claire une partie de la rĂ©alitĂ©.

 

 

Les gĂ©ants du numĂ©rique exploitent les mĂ©canismes de l’économie de l’attention : leur modĂšle repose sur la capture maximale de notre temps d’écran, car plus nous restons connectĂ©s, plus ils gĂ©nĂšrent de revenus (publicitĂ©, donnĂ©es, abonnements). Chaque notification, « J’aime » (« Like ») ou contenu infiniment « scrollable » active notre systĂšme de rĂ©compense cĂ©rĂ©bral (dopamine), crĂ©ant une boucle de dĂ©pendance similaire Ă  celle des jeux d’argent. RĂ©sultat : notre attention se fragmente, notre productivitĂ© chute, et notre fatigue mentale s’accroĂźt, souvent Ă  notre insu, car ces plateformes sont conçues pour minimiser notre conscience du temps passĂ©. En rĂ©sumĂ©, notre attention est en danger.

 

Notre mĂ©moire de travail nous permet, elle, de traiter consciemment environ quatre Ă©lĂ©ments Ă  la fois seulement pour retenir temporairement et manipuler mentalement des informations nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation d’une tĂąche cognitive en cours, avec une capacitĂ© et une durĂ©e qui sont limitĂ©es. Par exemple, quand nous retenons un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone avant de le composer. La mĂ©moire de travail est comme un “tableau blanc effaçable” sur lequel on peut noter quelques informations Ă  manipuler, puis tout s’efface ou se remplace dĂšs que l’on change de tĂąche.

 

 

La capacitĂ© de notre mĂ©moire de travail, limitĂ©e donc Ă  environ 4 Ă©lĂ©ments simultanĂ©s, dĂ©pend Ă©troitement de notre capacitĂ© Ă  focaliser et maintenir notre attention. Cette mĂ©moire agit comme un atelier oĂč les informations sont temporairement traitĂ©es et manipulĂ©es avant d’ĂȘtre — Ă©ventuellement — encodĂ©es en mĂ©moire Ă  long terme. Elle joue un rĂŽle clĂ© dans des fonctions cognitives essentielles, comme la rĂ©solution de problĂšmes, la comprĂ©hension du langage ou l’apprentissage.

 

Cependant, toutes les informations traitĂ©es en mĂ©moire de travail ne sont pas encodĂ©es en mĂ©moire Ă  long terme : seules celles qui sont consolidĂ©es (par la rĂ©pĂ©tition, l’émotion ou l’association) le seront. Dans un monde oĂč l’économie de l’attention exploite nos mĂ©canismes cognitifs (via les notifications, les algorithmes ou les designs addictifs), notre mĂ©moire de travail est constamment sollicitĂ©e, fragmentant notre attention et rĂ©duisant notre capacitĂ© Ă  traiter les informations de maniĂšre efficace.

Dans le monde actuel, maintenir nos capacités attentionnelles et notre mémoire de travail sont des enjeux quasi vitaux pour garder nos capacités cognitives et au-delà une bonne santé mentale.

 

💡 Conseil : En faisant attention 
 Ă  votre attention, par exemple en dĂ©sactivant les notifications pendant plusieurs heures par jour, vous redonnez de l’espace Ă  votre cortex prĂ©frontal, le siĂšge de la rĂ©flexion et de la dĂ©cision, en le protĂ©geant de la surcharge cognitive, rĂ©duire le stress et anxiĂ©tĂ©, et retrouver une attention maĂźtrisĂ©e plutĂŽt que subie.

đŸŒȘ Trop d’informations, pas assez de sens, trop de stress

Le stress en soi n’est pas un ennemi : de courtes pĂ©riodes de stress positif peuvent au contraire stimuler la crĂ©ativitĂ© et la performance. Il devient destructeur seulement s’il est continu et que nous ne savons pas nous relaxer. Alors ĂȘtre en capacitĂ© de bien rĂ©guler notre stress est un enjeu majeur de bonne santĂ© mentale particuliĂšrement important Ă  l’époque actuelle.

Or aujourd’hui, nous recevons Ă©normĂ©ment plus d’informations qu’il y a vingt-cinq ans.
Notre cerveau, lui, n’a pas changĂ©. C’est comme s’il essayait « de boire un ocĂ©an avec une paille ».

Dans un monde professionnel oĂč les emails, notifications et sollicitations numĂ©riques s’enchaĂźnent sans relĂąche, notre cerveau est soumis Ă  une surcharge cognitive sans prĂ©cĂ©dent. Pourtant, il y a encore 20 ans, avant l’ùre des smartphones et des outils collaboratifs en temps rĂ©el, notre attention n’était pas aussi fragmentĂ©e. Les interruptions Ă©taient moins frĂ©quentes, et notre capacitĂ© Ă  nous concentrer sur une tĂąche pendant de longues pĂ©riodes Ă©tait naturellement prĂ©servĂ©e.

 

Aujourd’hui, la situation a radicalement changĂ© :

  • Notre mĂ©moire de travail sature : elle est constamment sollicitĂ©e par des stimuli extĂ©rieurs, ce qui dĂ©grade notre capacitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir en profondeur, Ă  rĂ©soudre des problĂšmes complexes et Ă  prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es.
  • Notre attention se fragmente : le cerveau s’épuise Ă  sauter d’une tĂąche Ă  l’autre, perd en efficacitĂ©, stresse plus et retient moins. RĂ©sultat : fatigue, erreurs et sentiment d’ĂȘtre submergĂ©.
  • Notre cortex prĂ©frontal (siĂšge de la rĂ©flexion, de la planification et de la prise de dĂ©cision) est surchargé par le multitĂąche et les interruptions, ce qui entraĂźne une baisse de productivitĂ©, une augmentation du stress et mĂȘme des risques de burn-out.
  • Notre santĂ© mentale est mise Ă  rude Ă©preuve : anxiĂ©tĂ©, difficultĂ© Ă  dĂ©connecter, sentiment d’ĂȘtre submergé  Autant de signes que notre cerveau a besoin de respirer. »

 

đŸ§© Ce que les neurosciences nous disent : nous avons les ressources en nous

Face à ce monde incertain, notre cerveau dispose de trois leviers majeurs, parmi d’autres, que sont :

  1. La flexibilitĂ© cognitive : notre capacitĂ© Ă  changer de stratĂ©gie et Ă  adopter de nouveaux points de vue (Ă  l’opposĂ© de la rigiditĂ©) est essentielle pour s’adapter aux situations de travail et Ă  l’incertitude.
  2. La rĂ©gulation Ă©motionnelle : apprendre Ă  calmer l’amygdale limbique, siĂšge des Ă©motions automatiques, permet de restaurer l’influence du cortex prĂ©frontal, favorisant ainsi des fonctions cognitives comme l’attention, la prise de dĂ©cision et la perception claire des situations.
  3. La coopĂ©ration et l’intelligence collective : Le cerveau humain est naturellement social : des relations professionnelles de qualitĂ© renforcent la rĂ©silience individuelle, rĂ©duisent le stress et optimisent la mobilisation des ressources cognitives et Ă©motionnelles face aux dĂ©fis du travail.

đŸŒ± En pratique : cinq clĂ©s simples Ă  mettre en Ɠuvre pour mieux utiliser son cerveau en situation professionnelle (et ce ne sont pas des injonctions ! 😉)

  1. Respirer lentement 2 minutes avant une rĂ©union stressante → Cette technique rĂ©duit gĂ©nĂ©ralement le cortisol et amĂ©liore la clartĂ© mentale, mais son efficacitĂ© dĂ©pend du contexte et des individus. En situation professionnelle, elle aide Ă  mieux gĂ©rer les enjeux et Ă  prendre des dĂ©cisions rĂ©flĂ©chies sous pression.
  2. Adapter son alimentation → Les omĂ©ga-3 (poissons gras), polyphĂ©nols (fruits rouges) et vitamines B (lĂ©gumes verts) soutiennent la mĂ©moire et l’attention sur le long terme, surtout avec une hydratation suffisante. À l’inverse, les aliments transformĂ©s et l’alcool perturbent les fonctions cĂ©rĂ©brales. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e optimise les performances en rĂ©union ou lors de tĂąches complexes.
  3. Nommer ses Ă©motions → Verbaliser ses Ă©motions rĂ©duit l’activitĂ© de l’amygdale et amĂ©liore la rĂ©gulation du stress. En contexte professionnel, cela Ă©vite les dĂ©cisions impulsives et renforce la communication, mais certaines situations nĂ©cessitent un accompagnement supplĂ©mentaire (ex. : thĂ©rapie).
  4. Apprendre rĂ©guliĂšrement → Stimuler la neuroplasticitĂ© (et non la neurogĂ©nĂšse) en acquĂ©rant de nouvelles compĂ©tences renforce l’adaptation et la flexibilitĂ© cognitive. Pour des effets optimaux, privilĂ©giez un apprentissage profond et rĂ©gulier, alternĂ© avec des temps de repos.
  5. Cultiver des interactions professionnelles de qualitĂ© → L’ocytocine, libĂ©rĂ©e lors d’interactions sociales positives, renforce la rĂ©silience et la collaboration. Mais attention aux biais de groupe : privilĂ©giez des relations constructives et bienveillantes, surtout en tĂ©lĂ©travail oĂč les Ă©changes spontanĂ©s se rarĂ©fient.

✹ En conclusion : notre cerveau n’est pas obsolùte, il est adaptable

Et si la clĂ© rĂ©sidait moins dans le rythme effrĂ©nĂ© du monde que dans la maniĂšre dont nous choisissons d’y rĂ©pondre ?

Notre cerveau n’est pas conçu pour subir passivement la complexitĂ© moderne, mais pour l’apprĂ©hender, la dĂ©coder et s’y adapter. Trois leviers naturels nous y aident :

  • notre capacitĂ© Ă  anticiper (pour mieux prĂ©parer l’avenir),
  • notre sensibilitĂ© Ă©motionnelle (pour donner du sens Ă  nos actions),
  • notre besoin de coopĂ©rer (pour partager les dĂ©fis et les solutions).

Pourtant, ces atouts ne s’activent pas par magie : ils demandent Ă  ĂȘtre cultivĂ©s, protĂ©gĂ©s et exercĂ©s avec intention. Comme le soulignait Stanislas Dehaene, « le cerveau n’est pas une machine Ă  subir, mais une machine Ă  apprendre ». Encore faut-il lui en donner les moyens :

  • des pauses pour se rĂ©gĂ©nĂ©rer,
  • une alimentation et un environnement qui soutiennent ses fonctions,
  • des relations sociales Ă©panouissantes (et non Ă©nergivores),
  • un espace mental prĂ©servĂ© des sollicitations excessives.

 

C’est lĂ  que la boĂźte Ă  outils UMANAOÂź intervient : conçue pour s’appuyer sur les mĂ©canismes neurocognitifs validĂ©s, elle propose des mĂ©thodes concrĂštes et nuancĂ©es pour :

✅ Renforcer votre rĂ©silience cognitive sans tomber dans les solutions miracles,

✅ Adapter vos routines à votre rythme et à vos contraintes professionnelles,

✅ Transformer l’essai en intĂ©grant ces pratiques de maniĂšre durable.

Un enjeu de santĂ© mentale au travail, de transformation des organisations, de Ressources Humaines, de Management et de RSE ? Oui. Mais aussi et d’abord une opportunitĂ© : celle de repenser notre rapport au travail et Ă  nous-mĂȘmes, sans attendre que le monde ralentisse.

 

Par JĂ©rĂŽme JUBELIN, prĂ©sident et fondateur d’UMANAOÂź

Cet article résume une conférence donnée en octobre pour le Rotary.
Les rĂ©fĂ©rences utilisĂ©es dans ce billet de blog sont principalement axĂ©es sur l’environnement professionnel. Elles sont facilement transposables en environnement personnel

 

 

« Avec la crĂ©ation d’UMANAOÂź j’ai dĂ©cidĂ© il y a 10 ans d’Ɠuvrer pour un travail qui renforce plutĂŽt qu’il n’épuise, qui libĂšre plutĂŽt qu’il n’enferme, pour des individus plus rĂ©silients et des organisations plus humaines et plus robustes. Avec une Ă©quipe interdisciplinaire, UMANAOÂź a dĂ©veloppĂ© une approche cognitive et comportementale innovante ainsi qu’une boite Ă  outils et des mĂ©thodes d’aide Ă  la rĂ©flexion, Ă  la dĂ©cision et Ă  la coopĂ©ration qui sont adaptĂ©es Ă  toutes les fonctions et toutes les populations dans les organisations. L’objectif est de faciliter la santĂ© mentale au travail, la transformation des organisations, des ressources humaines et du management et d’apprĂ©hender des sujets complexes pour nos cerveaux comme la RSE ou l’IA par la fourniture d’outils (applications, jeux sĂ©rieux) et de mĂ©thodes innovantes ainsi que la rĂ©alisation de prestations de services (accompagnement, confĂ©rences, formations).»

 

 

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📚 Pour aller plus loin

  • Daniel Kahneman, (2011). SystĂšme 1 / SystĂšme 2 : Les deux vitesses de la pensĂ©e
  • Antonio Damasio,  (1994). L’erreur de Descartes
  • Stanislas Dehaene,  (2014). Code de la Conscience
  • Olivier HoudĂ©, (2023). L’intelligence humaine n’est pas un algorithme (Odile Jacob)
  • SĂ©bastien Bohler, (2019). Le bug humain (Robert Laffont)